Si vous détestez les spams, moi aussi. Surtout lorsqu’on se doute de certains escrocs qui nous présentent une « solution miracle » à la va-vite pour gagner 15000 $ en un jour. Ça m’arrive encore et je reconnais certains mails écrits en anglais américain où il est question d’actions boursières ou d’autres bourrés de fautes d’orthographe, à croire que ça a été écrit par un kikoo qui voulait s’amuser et qui a oublié de mettre des smileys et des « LOL ! » de partout.
Seulement, les spams n’arrivent pas que dans notre boîte mail, mais aussi chez nous, notamment lorsque l’on reçoit des flyers et des pubs de produits dont on se fout littéralement, ou pire : des appels entrants de banques, d’assurances ou de sociétés de crédit.
Bref, on a là exemple même de marketing de gros bourrin qui n’identifie vraiment pas les besoins des clients. Imaginons que vous trouviez un flyer dans votre boîte aux lettres et qu’il présente différents modèles de tondeuses à gazons en insistant sur le prix et les caractéristiques.
Le problème, c’est que vous vivez seul dans un appartement, que vous n’avez pas de jardin communautaire et que le jardinage vous intéresse encore moins. Du côté, le flyer est bon pour être jeté et on a encore battu des arbres pour rien.
Maintenant, en admettant que vous êtes passionné par le jardinage, vous tapez ce mot-clé dans Google et vous trouvez le site de Botanic. Avez-vous l’intention d’acheter des articles de jardinage ? Je pense que oui.
En clair, et en précisant encore une fois que le spam est illégal, ce n’est pas en balançant des offres publicitaires sur vos produits à une grande masse que vous allez véritablement acquérir du trafic et encore moins vendre, bien au contraire.
Il existe d’ailleurs des services à l’encontre de l’éthique qui consistent à sortir 40 € de votre poche pour envoyer un mail à toute une base d’adresses. On vous promet ainsi d’obtenir pas moins de 50000 ventes ou de 50000 visiteurs dans les heures qui suivent. Et là, autant vous dire que vous avez bien plus de chance de croiser le Père Noel avec ses rênes et son traineau en plein d’août.
Non, ce que vous devez absolument comprendre, c’est que vos clients viendront vers vous en fonction de leurs besoins.
De la même manière, quand vous allez à Auchan, c’est pour remplir votre frigo. Et quand vous allez au restaurant, c’est parce que vous avez faim et éventuellement soif.
Par contre, si vous recevez un catalogue des derniers produits de Carrefour alors que vous avez déjà fait les courses, que le magasin se trouve à vingt bornes de chez vous et que vous n’avez pas de voiture, ce sera encore une fois du papier gaspillé.
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