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mardi 22 octobre 2013

Comment devenir un expert dans un domaine que vous ne maîtrisez pas ?

Comment devenir un expert dans un domaine que vous ne maîtrisez pas ?

Si vous avez toujours rêvé de devenir un expert dans un domaine qui vous intéresse mais que vous ne maîtrisez pas encore, sachez qu’il n’est jamais trop tard pour le maîtriser. Même si ça relève du défi.
Si vous avez toujours rêvé de parler le chinois comme un natif, de devenir champion de judo ou de jouer de la guitare comme un pro, vous avez autant de raisons de réussir si vous suivez ces trois principes :


Rien ne s’apprend du jour au lendemain

Quand on ne maîtrise absolument pas un domaine ou qu’on est un fin débutant, on n’ose imaginer ne serait-ce qu’un seul instant qu’il est possible d’y exceller.
Lorsque vous avez commencé l’anglais à l’école, vous avez certainement considéré qu’avoir le niveau d’un britannique ou d’un américain natif était un défi aussi insurmontable que de soulever le mont Everest avec l’ongle de votre index ou de boire tout l’Océan Pacifique.
J’avais aussi des lacunes en anglais au début du collège, même si j’étais devenu le premier de ma classe en 3e.
Au lycée, mon niveau était très médiocre, mais j’ai fini par comprendre que l’anglais ne s’apprenait certainement pas qu’à l’école. A la sortie du bac, j’avais le niveau d’une vache espagnole et je savais à peine dire « Yes » ou « No ».
Une prof nous avait même dit que l’on apprenait beaucoup plus en visionnant une série B ou un programme débile, à partir du moment où il était en anglais.
J’ai donc commencé par visionner quelques vidéos en anglais sur Youtube, et j’ai enchaîné sur quelques films en VO au cinéma.
J’ai ensuite commencé à jouer à des jeux vidéos en anglais américain sur PSP. Et comme il y a des jeux qui ne se sont jamais traduits en dehors des Etats-Unis, je n’avais pas le choix.
Finalement, j’ai fini par m’y faire et c’est même devenu un rituel. Du coup, je m’oblige à jouer à des jeux vidéos dans la langue de Shakespeare.
Et non, ce n’est pas du sadomasochisme ! Vous allez vite comprendre l’intérêt :

La régularité ou l’art de progresser

Le meilleur moyen de progresser dans un domaine, surtout lorsque l’on débute dans celui-ci, c’est d’être régulier.
Je me rappellerai toujours des 20 minutes par jour qu’il fallait se fixer pour apprendre l’anglais.
C’est donc pour cette raison que je m’oblige à jouer à des jeux vidéos en anglais, à visionner quelques vidéos sur Youtube ou à lire des articles sur des blogs anglophones sur le marketing Internet et le développement personnel.
On m’avait aussi dit qu’il valait mieux se fixer 45 minutes par jour pour apprendre la guitare plutôt que d’y passer deux heures le lundi et une demi-heure le jeudi.
Il y a quelques années en arrière, faire le grand écart était devenu une véritable obsession. Hélas, je n’ai jamais atteint cet objectif étant donné que je ne m’étais fixé aucune régularité.
Si je m’étais fixé ne serait-ce que dix minutes d’étirements par jour en visant 1 cm d’écart tous les mois, je pense que j’aurais été capable de faire le grand écart en un an ou 6 mois.
J’avais aussi songé à apprendre le japonais, mais j’ai fini par déchanter à cause d’une raison simple : les kanjis ou idéogrammes directement repris du chinois.
J’avais acheté des petits livres d’apprentissage et je me suis rendu compte de la facilité de la grammaire comparé à d’autres langues dont la notre.
Cela m’avait en quelque sorte encouragé à continuer, or le problème des hiraganas ou des katanas se posait. Il s’agit de deux syllabaires respectivement utilisés pour les mots japonais et empruntés de l’étranger.
Je m’étais donc fixé 10 minutes par jour pour apprendre ces syllabaires, et j’ai fini par connaître les hiraganas et les katanas comme ma poche.
Ce qui m’avait rebuté par la suite, c’était le fait de devoir apprendre pas moins de 1945 kanjis pour savoir lire le japonais couramment. Et encore, j’ai bien dit lire car pour ce qui est de l’écriture, c’est une autre histoire.
Je ne vous parle même pas des variantes avec des prononciations à la chinoise ou à la japonaise, ni des déclinaisons de kanjis ou des imbrications d’idéogrammes à n’en plus finir.
Bref, je ne vous cache pas que l’alphabet japonais est le pire alphabet qui existe au monde, et de loin ! Même la lecture et l’écriture de l’arabe littéraire ont l’air élémentaires à côté.
Malgré tout, ce n’était pas une excuse pour abandonner car j’avais autant de raisons de maîtriser les kanjis en passant 20 minutes par jour. Même s’il s’agissait d’une leçon de grammaire où l’on apprend un nouveau kanji sur le tas.
Je devrai aussi vous citer une célèbre danseuse dénommée Karen Xcheng qui a fait le buzz sur Youtube.
Elle s’était fixée un an pour apprendre à danser, en y passant 5 minutes par jour. Même en attendant un bus, en faisant la queue dans une épicerie ou en travaillant sur son ordinateur.
Si vous voulez exceller dans un domaine, tâchez-vous donc de suivre une régularité précise voire un objectif quotidien qui vous aidera à avancer.
Si vous souhaitez apprendre l’allemand, vous pouvez très bien vous contenter de 30 mots par jour.
L’essentiel est de respecter cette règle, ou du moins de la dépasser au quotidien si possible et en fonction de votre niveau.

L’apprentissage continuel ou la base du kung-fu

Je me doute que le mot « kung-fu » vous évoque un art martial célèbre des films d’action avec Bruce Lee et Jackie, or sachez qu’il est loin d’être anodin.
J’ai moi-même eu l’occasion de pratiquer un art martial dérivé du kung-fu et porté sur
l’auto-défense.
Je m’attendais vraiment à des combats et des scènes à la Matrix, or j’étais loin du compte.
Dès la première séance, on m’a vite fait comprendre que les arts martiaux étaient très disciplinaires et qu’ils servaient à tout sauf à attaquer.
J’étais aussi contraint de maîtriser des gestes d’apparence simples en les reproduisant un nombre incalculable de fois pour en comprendre les subtilités. Je dirais même que les séances se ressemblaient de près ou de loin.
Un des maîtres m’avait même dit que « kung fu » signifiait en fait « long et difficile à apprendre » avant d’enchaîner sur un « Le kung fu touche à tous les domaines. La cuisine, c’est du kung-fu. La peinture, c’est du kung-fu…. ».
Dans le film The Karate Kid, Jackie Chan oblige Jaden Smith à enfiler sa veste avant de l’enlever et de l’accrocher un nombre incalculable de fois en se basant sur ce même principe du kung-fu.
Lorsque je commençais tout juste mon job d’été, quelqu’un m’avait dit qu’il fallait au moins 6 mois pour maîtriser un poste à fond, et encore…
Certains recruteurs refusent tout contact avec des candidats qui n’ont pas acquis au moins deux années d’expérience dans un domaine précis et dans un poste bien défini. Allez savoir pourquoi…
Je me suis donc rendu compte qu’on a toujours quelque chose à apprendre, même lorsque l’on pense maîtriser un domaine à fond.
En réalité, tout devient si évident qu’on finit par en oublier les subtilités voire d’adapter de mauvaises habitudes qui nous empêchent d’aller encore plus loin.
Vous l’aurez compris, même les champions et les maîtres de kung-fu ont des choses à apprendre. Et ils ne cessent d’expérimenter de nouvelles méthodes, quitte à répéter inlassablement les mêmes gestes.

Si vous voulez progresser dans votre domaine, sachez donc que vous n’avez jamais fini d’en apprendre. Même si l’on vous considère comme un maître ou un expert reconnu

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